POURQUOI J’AI DES POILS SUPERFLU ?
Pourquoi mes poils superflus sont-ils plus tenaces que ceux des
personnes que je connais ? C’est une question très pertinente, une question
très courte qui devrait exiger une réponse tout aussi courte, mais
malheureusement, il ne peut en être ainsi puisque deux personnes ne
représentent pas des copies identiques. Tous les poils ne sont pas
superflus. Les poils (tête, aisselle, aines) ont leurs raisons d’être, leur
utilités (ornement ou protection). Ainsi, pour une raison d’ordre culturel,
certaines nationalités aiment bien conserver ces régions pilifères.
Cependant, en Amérique, la femme, par souci d’esthétique ou d’hygiène,
préfère se départir de ces poils qu’elle considère comme superflus. Et, de
plus, cette invasion débute très tôt, dès l’adolescence, ce qui implique
comme conséquence de ces progressions multiples, des poils plus gros, plus
tenaces, plus colorés, disgracieux, plus difficiles à faire disparaître. En
pratique, il faut considérer que les traitements effectués sur des poils
vierges, n’ayant jamais été agressés, ont une efficacité beaucoup plus
grande que ceux soumis à une pléiade d’essais. Revenons à la case départ :
pourquoi mes poils résistent-ils tant ? Voyons ces facteurs influençant la
pilosité.
1. L’hérédité
Mes deux parents m’ont légué probablement une formule génétique de
leurs parents selon laquelle, même si mon équilibre hormonal est normal, il
arrive que le follicule pileux soit hypersensible à ce niveau normal
d’hormones. Alors, le poil pousse même si le taux d’hormones est stable.
2.
Les agressions
« Heureuses » et malheureuses subies par les follicules pileux et les
poils depuis plusieurs années. On sait que la peau est constituée de trois
zones : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. Sous chacune de ces zones : un
réseau de distribution sanguin véhicule le sang, lequel alimente les racines
des poils. Ainsi, plus vous augmentez le débit sanguin, plus le poils semble
heureux : il se nourrit davantage et pousse plus vite.
A partir de ces données, quelles sont mes activités quotidiennes qui
peuvent favoriser cet apport additionnel de sang ?
-
un excès de coups de soleil,
-
un excès de lampe solaire,
-
un excès de gant
frictionnant (friction produit chaleur, chaleur produit vasodilatation
sanguine et, résultat : plus de sang, plus de nourritures et plus de
poils),
-
un excès de bain très chaud et
de longue durée,
-
un excès de rayons « X », ou de
rayons « ultraviolets »,
-
le rasage agressif,
-
la cire mal appliquée,
-
l’aiguille en électrolyse
(multiples chocs et chaleur),
-
la pince à épiler
-
un membre dans le plâtre
pendant une durée prolongée,
-
un vêtement trop serré causant
une friction constante.
Enfin, tout ce qui est de nature à créer un excès de friction, d’où
chaleur, d’où nourriture accrue vers la racine du poil.
3. L’équilibre hormonal
Mon taux d’hormone est-il normal ? Je sais que les hormones sont
sécrétées par les glandes endocrines, puis véhiculées par le sang dans tout
l’organisme et par conséquence à chaque poil. Je sais qu’à la puberté, les
ovaires et les testicules subissent des modifications et sécrètent des
hormones mâles (des androgènes) et femelles (oestrogènes). J’en connais les
résultats : pousse des poils avec variante selon le code génétique hérité
des parents. Cette apparition de poils est normale. Je sais qu’à la
grossesse, il survient souvent une poussée d’hormones androgènes, résultant
assez souvent en poils qui disparaîtront facilement. Je sais qu’à la
ménopause, l’ovaire diminue sa production d’hormones femelles : l’œstrogène,
laissant libre action à l’hormone androgène le soin de se manifester. De
plus, un manque d’œstrogène (femelle) dans le sang, stimule le lobe
antérieur de l’hypophyse (le chef d’orchestre du système endocrinien) qui
sécrète une hormone stimulant l’ovaire et la surrénale, d’où production
additionnelle d’hormones mâles: les androgènes, facteurs de pousse du poil.
Pour corriger cette situation, il faut compenser par des médicaments
hormonaux. Je sais que la chirurgie de l’ovaire (l’ovariectomie crée des
problèmes identiques que la ménopause). Je sais que certaines prescriptions
médicamenteuses à base d’hormones androgéniques, pour divers troubles de la
santé reliés à la menstruation sont bénéfiques pour la santé mais
handicapantes pour le poil. Il est évident que deux glandes du système
endocrinien, l’ovaire et la corticosurrénale, peuvent avoir des
répercussions directes sur la pousse du poil. La corticosurrénale est
essentielle à la vie. Elle fabrique une trentaine de corticostéroïdes
essentiels à la vie, entre autre la cortisone. Elle fabrique aussi des
androgènes (mâle)
par hypofonctionnement de la corticosurrenale.
Il se produit une stimulation de l’hypophyse et comme résultat, plus
d’androgènes et plus de poils.
4.
L’équilibre nerveux
Toutes les glandes endocrines ou hormonales dépendent de leur glande
maîtresse : l’hypophyse, laquelle est une extension partielle du système
nerveux en l’occurrence. L’hypothalamus est à la base du cerveau, ce dernier
étant le siège important de la vie végétative. Le stress, perdu à ce
niveau, influencerait le fonctionnement du système hormonal en bien ou en
mal. Je sais que le stress peut influencer la physiologie de la digestion,
de la circulation, de l’excrétion. Ainsi, si je suis en état de stress
négatif persistant et sans période de repos, la physiologie du système
hormonal peut être déficiente et causer des problèmes en l’occurrence des
hyperproductions d’hormones mâles, les androgènes, facteurs de croissance de
poils superflus. (ex. : le stress à portée négative : non acceptation de
soi, difficultés persistantes suite à un revers de fortune, perte d’emploi,
divorce, enfant difficile, santé précaire etc. …).
De tout ce qui précède, comment exiger du spécialiste des méthodes
d’épilation avec ou sans aiguille, de déterminer le nombre exact de séances
requises pour faire disparaître les poils superflus ? On ne doit pas
considérer le poil seulement, avec assurance, on peut avancer que le poil
vierge (jamais touché), que le poil fin, que le poil blond disparaîtront
assez rapidement. Le poil gros, dur, foncé, déjà agressé maintes fois ,
sera plus récalcitrant. Il faut se souvenir que ce poil récalcitrant n’est
qu’un symptôme probable d’un problème d’ordre hormonal existant. N’enlever
que le symptôme, n’est pas suffisant car le problème demeure.
Votre spécialiste appliquant la méthode d’épilation fera son possible
pour extirper les poils disgracieux. Cependant, si les résultats s’avéraient
difficiles ou malheureux, il y aurait peut-être lieu de consulter votre
médecin de famille.
Lequel pourrait vous orienter vers un spécialiste endocrinologue ou
gynécologue. Il existe, d’après les endocrinologues, des médicaments sûrs,
permettant d’arrêter la pousse du poil.
Par exemple : l’aldactone, les oestrogènes, la cimétidine, etc.. qui
pourraient être prescrits pendant la poursuite de vos traitements. Il est
évident qu’il s’agit de cas difficiles. Il demeure de toute évidence que la
méthode d’épilation définitive
«EPILSCAN®
HFD»,
présente des avantages insoupçonnés pour le bien-être de votre peau. C’est
une méthode qui utilise un principe actif biologique tout à fait naturel
(huiles essentielles et extraits de plantes) et non pas un produit chimique
(hydroxyde de sodium ou soude caustique) qui pourrait à la longue hyper
sensibiliser les tissus et générer des allergies. Contrairement à
l’épilation à l’aiguille, il n’existe pas de brûlures, cicatrices, douleurs.
Enfin, de plus grandes surfaces peuvent être traitées en moins de temps.
Sur le plan monétaire, la méthode d’épilation «
EPILSCAN® HFD
» peut sembler plus onéreuse,
mais, dans l’ensemble, elle revient à un coût moindre que la méthode
conventionnelle.
LES POILS
SUPERFLU
Le médecin établit une distinction entre l’hypertrichose et
l’hirsutisme. Dans les cas d’hypertrichose, les poils ne sont pas stimulés
par les hormones androgènes. Les poils sont fins et nombreux. La cause est
héréditaire et la condition peut-être accentuée par d’autres facteurs. Dans
les cas d’hirsutisme, les poils sont stimulés par une hypersécrétion
d’hormones androgènes. Les poils sont gros, durs et rigides. Il est souvent
héréditaire. Un comportement viril (barbe et moustache) peut être la
manifestation d’une production exagérée d’androgènes provenant soit de
l’ovaire, soit de la surrénale ou bien par la prise de médicaments
(androgènes, dilantin, diazoxide). Il existe deux sortes d’hirsutisme :
1. L’hirsutisme
idiopathique
C’est une condition qui
n’est pas généralement liée à une surproduction d’androgènes. Si la quantité
d’hormones androgènes est normale, c’est plutôt les follicules pileux qui
sont très sensibles à cette dose normale d’hormones mâles. Toutefois, en
réalité, un pourcentage élevé de femmes hirsutes ont une sécrétion
d’androgènes plus élevée. Dans la majorité des cas, l’ovaire est
responsable.
2. L’hirsutisme
hyper androgénique
C’est une condition causée par une production exagérée d’hormones mâles
ou androgènes. Elle est liée à des troubles menstruels, à l’acné, les
ovaires sécrétant une quantité anormale d’androgène. Cette anomalie de
l’ovaire peut être due à un trouble au niveau de l’hypothalamus ou au niveau
de la surrénale ou de l’administration orale d’androgènes. Dans ces cas,
l’investigation nécessite en général le concours de l’endocrinologue ou du
gynécologue ou des deux.
Investigation :
Le diagnostic consiste à déterminer l’ampleur, la nature et l’origine
de la production exagérée des androgènes, soit l’ovaire (dans 70 % des cas),
soit de la surrénale (dans 10 % des cas), soit de l’ovaire et de la
surrénale.
Traitement de l’hirsutisme
:
Les mesures esthétiques conventionnelles (cire, électrocoagulation)
demeurent indiquées à partir du moment où la pilosité crée un réel problème
esthétique. Elles permettent d’atténuer ce problème. Cependant, si la
surproduction des hormones androgènes n’est pas contrôlée, le problème
revient. Les oestrogènes, l’aldactone, la cimétidine, l’acétate de
cyprotérone sont des médicaments qui sont peut-être l’aldactone qui a été,
ces dernières années les plus couramment utilisés. Il n’y a aucun doute que
l’aldactone soit capable de diminuer la sécrétion et l’effet des androgènes
sur le poil, les effets secondaires sont heureusement assez bénins :
gastralgie et céphalée.
Les contraceptifs oraux ne sont pas contre-indiqués. Au contraire, en
favorisant la liaison de l’hormone mâle et de la testostérone par des
protéines, et, en augmentant le rapport œstrogène sur testostérone, ils
jouent un rôle bénéfique à long terme.
Note : ces renseignements n’ont pas pour but d’établir un diagnostic
personnel. Le diagnostic est réservé exclusivement au médecin. Ces
renseignements ont été intégralement puisés à partir de livres
universitaires.
Physiologie de la Croissance du Poil
ZONE
|
Quantité
de poils cm2 |
% Phase
Anagène |
Durée phase
Anagène naissant |
Durée
Cycle pilaire |
Profondeur
Racine |
Lèvre supérieure |
400 |
60 |
21 jours |
5 mois |
1.5 - 3 mm |
Menton |
500 |
20 |
21 jours |
15 mois |
3 - 5 mm |
Avant bras |
100 |
40 |
21 jours |
9 mois |
3 - 5 mm |
Aisselle / maillot |
70 |
30 |
21 jours |
18 mois |
3 -10 mm |
Jambes |
50 |
25 |
21 jours |
16 mois |
3 - 6 mm |
Dos |
70 |
30 |
21 jours |
15 mois |
2 - 6 mm |